La lutte permanente que l’homme livre avec la terre

La lutte permanente que l’homme livre avec la terre

Aujourd'hui, aucun Français né après les années 50 n'est capable d'imaginer ce que fut ce pays de haies, de chemins boueux, de fermes en torchis, de charrettes tirées par des attelages de bœufs.

Cette France des années cinquante, déjà en pleine mutation, portait des chromos d'un temps ancien. C'était une France d'avant le « remembrement », aux parcelles disparates et piquetées, une France de polyculture, de villages et de bourgs qui s'accommodait de vies héritées du XIXe siècle. Celle où d'anciens combattants de 14-18 vivaient encore, où les cicatrices de la Seconde Guerre étaient encore vives.

Il n'y a plus de paysannerie en France et personne ne pouvait imaginer qu'elle s'évanouirait aussi rapidement. On avance sur des terres à jamais disparues et dans un temps qui ne reviendra plus. Restent des agriculteurs, et ce qui autrefois était appelé « campagne » rejoint peu à peu les modes de vie urbains.

Parce qu’il est important que les générations futures conservent des traces de ce passé il faut en conserver des bribes.

Seuls les outils et les machines utilisés jadis par les paysans constituent les derniers témoins d’une époque où l’homme, le cheval et le fer des machines ont livré ensemble une bataille qui s’inscrit dans l’histoire de la lutte permanente que l’homme livre avec la terre.

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La petite gore nov 1944 mai 1945

Photo des familles Bonnin et Moinet à la petite Gorre commune de Saint Saturnin du Bois en 1944

De Gauche à droite Raymond Bonnin-Sylvette Moinet-Madame Bonnin-Sylvain Moinet-Yvon Moinet sur le cheval avec Joël Bonnin-Gilles Bonnin sur le petit cheval de bois.

Publié le 4 Septembre 2015

 

 

 

 

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